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SCHUMACHER : CONFERENCE DE PRESSE CE MERCREDI SUR SON ETAT DE SANTE
du Lundi 06/01/2014 à 16:23
publiée par Maufranc Mongai


Bonus en ce 1er Lundi de l’année avec deux articles en une publication dans « Lu pour Vous » ;
Parution ce matin du premier article dans les colonnes de l’Agence France Presse AFP ;
Publication Vendredi d’un deuxième article dans les rubriques du quotidien LE PARISIEN; et
Reprise sur le site culturel d’ACUBO de ces deux articles sur l’état de santé de Schumacher.

I. SCHUMACHER : CONFERENCE DE PRESSE DU PARQUET ET DES ENQUETEURS
Par AFP | AFP – il y a 3 heures

Le parquet et les gendarmes qui enquêtent sur l'accident de ski de Michael Schumacher à Méribel (Savoie) tiendront une conférence de presse mercredi à 11H00 au palais de justice d'Albertville, a annoncé lundi à l'AFP le procureur.

Patrick Quincy, procureur d'Albertville, avait indiqué dimanche que cette conférence de presse porterait sur l'état d'avancement de la procédure.
Plus d'une semaine après sa chute à ski à Méribel, le septuple champion du monde de Formule 1 était toujours hospitalisé dans le coma, dans un état critique mais stable, au CHU de Grenoble.

Son attachée de presse, Sabine Kehm, est arrivée au CHU lundi matin peu après 09H00 mais s'est refusée à tout commentaire.
Le CHU n'avait pas prévu de communiquer sur l'état de santé de Michael Schumacher lundi matin.

AFP



II. SCHUMACHER : « DES VEINES DE SON CERVEAU SE SONT DECHIREES »
Publié dans Le Parisien par Marc PAYET

Chef d’un service de réanimation-anesthésie à Paris, au sein de l’Hôpital européen Georges-Pompidou, le professeur Safran avoue la difficulté de prévoir l’évolution de la santé du champion allemand.

Que sait-on aujourd’hui sur l’état de santé de Michael Schumacher ?

DENIS SAFRAN. D’après ce qu’ont déclaré les médecins du CHU de Grenoble, Michael Schumacher a un traumatisme crânien grave et est dans un état critique.
Un des hématomes a pu être traité par la chirurgie, mais le pilote allemand a aussi des lésions à l’intérieur de sa matière cérébrale, beaucoup plus complexes. Des petites veines de son cerveau se sont déchirées à la suite du choc violent lors de sa chute à ski, malgré le port du casque, sans lequel il n’aurait pas survécu.

Pourquoi son cas est-il si grave ?

Le choc violent a provoqué ce que l’on appelle un ébranlement du cerveau. Dans ce cas, le cerveau a tendance à gonfler, mais ne peut pas le faire trop, car il est bloqué par la taille inextensible de la boîte crânienne. Il faut absolument empêcher que la pression intracrânienne augmente, car il y a alors risque de décès ou de séquelles graves. On en est là.

Comment les médecins s’y prennent-ils pour éviter le pire ?

Le but des anesthésistes-réanimateurs est de faire en sorte que son cerveau économise au maximum ses forces, en ces instants critiques, afin qu’il se concentre sur sa survie. C’est pour cela que le patient est plongé en coma artificiel, pour limiter sa consommation d’oxygène, et qu’il est placé en légère hypothermie. Une ventilation artificielle est mise en place pour aider l’organisme à lutter. Dans le même temps, des médicaments sont administrés sous perfusion afin de tenter de résorber ces saignements du cerveau, appelés œdèmes cérébraux.

Quel pronostic peut-on faire pour ce type de patient ?

Il est très difficile de faire des pronostics. En réalité, il n’y a pas de statistiques fiables en ce domaine, tout dépend de l’étendue des lésions. Il peut décéder, avoir des séquelles graves, avec une paralysie ou une perte de compréhension, mais, en même temps, il peut s’en sortir indemne. Cela peut se résorber dans les prochains jours ou durer plusieurs mois. Le fait qu’il soit un sportif de haut niveau est, bien sûr, un atout.

Serait-il utile de le transférer ailleurs ?

Non, à mon avis, cela n’a pas de sens, pour l’instant au moins. Le CHU de Grenoble a une excellente réputation, en chirurgie et en anesthésie-réanimation, et est habitué aux lésions graves dues à la pratique du ski. Ça ne sert à rien de transférer un patient dans ce type d’état dans un autre hôpital, ce serait même très dangereux pour lui.

Le Parisien



 
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