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Etats-Unis : OBAMA COMMENCE A TIRER LES DIVIDENDES DE SA POLITIQUE ETRANGERE
du Lundi 25/11/2013 à 19:05
publiée par Maufranc Mongai


Article de Stephen COLLINSON qui vient de paraître à l’instant dans les colonnes de l’AFP.
Repris par Maufranc MONGAI sur le site culturel d’ACUBO pour votre information.


Etats-Unis : OBAMA COMMENCE A TIRER LES DIVIDENDES DE SA POLITIQUE ETRANGERE
Par Stephen COLLINSON | AFP – il y a 11 minutes


L'accord entre les grandes puissances et l'Iran sur son programme nucléaire, même s'il doit encore prouver sa viabilité, commence à concrétiser des ambitions de politique étrangère depuis longtemps énoncées par le président américain Barack Obama.

"Sachez que vous êtes du mauvais côté de l'histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer votre étau", avait lancé le 20 janvier 2009 M. Obama aux ennemis des Etats-Unis, lors de son premier discours d'investiture.

Il reprenait ainsi un credo professé depuis le début de sa campagne électorale en 2007, et qui lui avait valu d'être taxé de naïveté aussi bien par ses concurrents démocrates que ses adversaires républicains: accepter de parler avec les ennemis de Washington, n'avoir recours à la force qu'en dernière extrémité, et placer la lutte contre la prolifération nucléaire au centre de son agenda de politique étrangère.

En cinq ans de présidence, M. Obama s'est employé à appliquer ces convictions, mais sans obtenir de succès spectaculaire, à part un dégel avec la Birmanie, où la junte a donné des gages de libéralisation.
M. Obama a tenu sa promesse de mettre fin à l'engagement militaire en Irak, est en train de faire de même en Afghanistan, et des "sommets de sécurité nucléaire" à son initiative ont abouti à la mise en sécurité de matériaux radioactifs dans plusieurs pays.
Mais il n'a eu jusqu'ici que peu de succès dans le dossier israélo-palestinien, tandis qu'en Syrie, le récent accord sur le démantèlement des armes chimiques du régime a laissé entier le casse-tête de la guerre civile.

Il a en outre dû faire face à l'hostilité persistante des républicains, en position de force au Congrès, qui se sont encore insurgés pendant le week-end contre un accord faisant selon eux la part trop belle aux conditions iraniennes.
L'un des moments fondateurs de la doctrine Obama s'était produit lors d'un débat avant les primaires démocrates en Caroline du Sud (sud-est). Le futur président y avait rejeté la notion d'"axe du mal", chère à l'administration du républicain George W. Bush.

Réticence aux opérations armées

"Il est ridicule de dire que ne pas parler à des pays pour les punir constituerait une punition pour eux", avait alors assuré le sénateur de l'Illinois, évoquant les discussions avec les Soviétiques menées par les présidents Kennedy et Reagan.
Le premier mandat de M. Obama a toutefois été marqué par une montée des tensions avec l'Iran, dont la progression du programme nucléaire, malgré des sanctions de plus en plus strictes, avait été dénoncée en particulier par l'adversaire républicain de M. Obama à la présidentielle de 2012, Mitt Romney.

Juste avant l'élection, ce dernier avait reproché à M. Obama son inefficacité, assurant qu'à cause de lui, "l'Iran (était) de quatre ans plus près de la bombe".
Il aura fallu l'arrivée à la présidence iranienne cet été de Hassan Rohani, succédant à l'intransigeant Mahmoud Ahmadinejad, pour que la politique iranienne de l'administration démocrate commence apparemment à porter des fruits.

M. Obama, qui continue à manier le bâton face à l'Iran et assure en particulier Israël que "toutes les options sont sur la table" face au programme nucléaire de la république islamique, a toutefois laissé filtrer le 14 novembre sa réticence à lancer des opérations militaires à l'étranger.
"Peu importe les qualités de notre armée, l'option militaire est toujours complexe et difficile, a toujours des conséquences imprévisibles", avait dit lors d'une conférence de presse celui qui avait fait campagne en 2008 contre l'héritage de politique étrangère de M. Bush, notamment la guerre en Irak.

Samedi soir, alors que l'accord intérimaire entre les grandes puissances et Téhéran venait juste d'être annoncé, M. Obama a expliqué à ses compatriotes ressentir "la responsabilité d'essayer de résoudre nos différends de façon pacifique, plutôt que (nous) jeter dans un conflit".

"Aujourd'hui, nous avons une vraie occasion de parvenir à un accord complet et pacifique et je pense que nous devons la mettre à l'épreuve", avait-il ajouté.

AFP / Stephen COLLINSON




 
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