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CRASH A320: LE COPILOTE Andreas LUBITZ EN ARRÊT DE TRAVAIL POUR DÉPRESSION DU 16 AU 29 MARS
du Vendredi 27/03/2015 à 15:20
publiée par Maufranc Mongai


Selon nos informations, Andreas Lubitz était en arrêt de travail pour dépression du 16 au 29 mars. Le jour du crash, le mardi 24 mars, il n'aurait pas dû se trouver à bord de l'appareil qu'il a précipité contre une montage des Alpes.

LE COPILOTE Andreas LUBITZ EN ARRÊT DE TRAVAIL POUR DÉPRESSION DU 16 AU 29 MARS
M6info Par M6 Info | M6info – il y a 1 heure 58 minutes

Selon nos informations, Andreas Lubitz était en arrêt de travail pour dépression du 16 au 29 mars. Il avait caché sa maladie à son employeur en ne remettant pas le document à ses supérieurs. Il n'aurait donc pas dû voler le jour du crash.
Le parquet a confirmé. "Le fait que des certificats d'incapacité de travail, parmi d'autres choses, qui ont été déchirés, qui étaient récents et même datés pour le jour des faits appuient l'hypothèse qu'il a caché sa maladie à son employeur et à ses collègues de travail", ont déclaré les procureurs de Düsseldorf.

DES ANTIDÉPRESSEURS RETROUVES

Toujours selon nos informations, les enquêteurs allemands ont retrouvé au domicile d'Andreas Lubitz, le copilote qui a délibérément crashé l'Airbus A320 mardi dernier, des antidépresseurs. Son dossier médical a également été saisi par la police.

" DES INDICES "
Le porte-parole de la police de Düsseldorf, Marcel Fiebig, s'est exprimé sur la perquisition effectuée chez le copilote. "On a saisi des indices. Il s'agit de divers objets et papiers", a-t-il raconté. "On verra si (les indices saisis) apportent finalement des éléments de preuve.

On va étudier tout cela", a-t-il précisé. Les enquêteurs allemands ont fouillé jeudi soir les deux domiciles d'Andreas Lubitz, à Düsseldorf où il avait un appartement et à Montabaur, où il vivait une partie du temps chez ses parents. Une personne, le visage caché sous un manteau, en est sortie avec les enquêteurs. Les forces de l'ordre sont également reparties avec l'unité centrale d'un ordinateur, ainsi que deux grands sacs bleus et un carton visiblement pleins.
Les enquêteurs ont enfin entendu son ancienne petite amie qui a expliqué que l'homme suivait depuis 6 ans un traitement pour lutter contre sa dépression.

UN SUICIDE ?

L'hypothèse du suicide est la plus plausible à ce stade des investigations. Manuel Valls a déclaré vendredi 27 mars au sujet du crash de l'AR320 que "tout s'orient(ait)" vers l'hypothèse d'un acte délibéré du copilote de l'Airbus A320 de Germanwings, révélée jeudi par le procureur de Marseille, même si "aucune piste ne peut être écartée".

" CRIMINEL, FOU, SUICIDAIRE..."

"Par principe, il n'y a aucune piste qui peut être écartée. Nous devons attendre la fin de l'enquête. La justice devra la vérité aux familles et aux proches des victimes. Même si hier, le procureur a donné suffisamment d'éléments pour que nous puissions penser que ce geste fou, incompréhensible, horrible, soit à l'origine de ce crash", a déclaré le Premier ministre sur iTELE.

"Tout s'oriente vers ce geste qu'on n'arrive pas à qualifier : criminel, fou, suicidaire... Comment peut-on imaginer qu'un pilote en qui on a toute confiance, ce sont des héros pour beaucoup - quel n'est pas le gamin qui a envie de devenir pilote - qui précipite, après avoir fermé la porte ou empêché le pilote de rentrer dans la cabine, l'avion dans la montagne", a poursuivi Manuel Valls.

NOUVELLES CONSIGNES DE SÉCURITÉ CHEZ EASYJET

A la suite de ce drame, la compagnie aérienne Norwegian et Easyjet annoncent qu'à bord de leurs s vols il y aura systématiquement deux personnes à bord du cockpit.
Conversation normale en début de vol
C’est l’examen de la première boîte noire recueillie sur les lieux de l’accident qui met en lumière ce scenario. Selon cette source qui a souhaité garder l’anonymat, on entend les deux pilotes converser normalement en allemand, au début du vol. Vers 10h30, le commandant de bord quitte le cockpit, sans doute pour se rendre aux toilettes.

Le pilote a tenté ensuite d'entrer de nouveau dans le cockpit, mais la porte était bloquée. Il a essayé de la débloquer, criant le prénom du copilote. "Andreas, ouvre cette porte, ouvre cette porte !", lui a-t-il intimé. Il a, à coups de hâche, tenté le tout pour le tout, sans succès. C'est ainsi que les enquêteurs ont identifié, grâce aux cris du commandant de bord, lequel des deux était aux commandes de l'avion au moment du crash.

"UNE VOLONTE DE DÉTRUIRE "

Le copilote a actionné volontairement les commandes de descente, de façon qui peut être analysée "comme une volonté de détruire" l'avion, a expliqué hier le procureur. Brice Robin a précisé qu'il n'avait répondu à aucune des sollicitations du contrôle aérien et qu'il n'avait prononcé aucun mot. Mais, a-t-il ajouté, un bruit de respiration est audible pendant toute la dernière phase du vol, ce qui signifie que le copilote était vivant.
Ecoutez toutes les informations données par Brice Robin.

Ce nouvel élément place la personnalité du copilote, Andreas Lubitz, 28 ans, au cœur de l’enquête. Il était entré chez Lufthansa en 2013 et ne comptait que 630 heures de vol à son actif depuis la fin de sa formation.

Pourquoi le pilote ou le co-pilote bloqué à l’extérieur n’est pas parvenu à rentrer dans le cockpit ?
Parce que depuis les attentats de 2001, la sécurité du cockpit a été renforcée. Les portes ne peuvent plus être ouvertes de l’extérieur sauf par un digicode que seuls le pilote et son co-pilote connaissent. En revanche, il y a également un loquet qui permet de verrouiller la porte blindée de l’intérieur du cockpit. C’est donc ce dispositif qui a sans doute empêché l’ouverture du cockpit avant le crash.
La première boîte noire récupérée sur le lieu du crash est arrivée à Paris mercredi 25 mars.

L'ANALYSE DE LA PREMIERE BOITE NOIRE

Ce type d’appareil emporte à son bord deux boîtes noires. L’une enregistre les paramètres techniques du vol, la seconde grave les conversations et tous les éléments sonores qui se produisent à l’intérieur du cockpit. C’est cette seconde qui est désormais entre les mains des enquêteurs. Son décryptage peut s’avérer capital dans la recherche des causes du crash et permettra peut-être de comprendre une chronologie pour l’instant opaque.

Le long, très long travail d’identification des corps a commencé, il prendra probablement plusieurs semaines. Les enquêteurs qui travaillent sur les lieux du crash tentent de retrouver la deuxième boîte noire et d'identifier les corps évacués de la montagne, grâce à des prélèvements effectués sur les familles jeudi après-midi. Parmi la quinzaine d'enquêteurs sur place, dix se consacrent aux prélèvements ADN et cinq à l'enquête judiciaire.

M6 INFO


 
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