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| CRASH DE L' A320 : " ANDREAS, OUVRE CETTE PORTE " , A CRIE LE COMMANDANT DE BORD ! ( INFO M6 ) |
| du Jeudi 26/03/2015 à 16:11 |
| publiée par Maufranc Mongai |
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Article de INFO M6 : C’est le commandant de bord, le plus expérimenté des deux pilotes à bord de l’avion, qui s'est retrouvé bloqué à l’extérieur du cockpit. Un nouvel élément qui place la personnalité du copilote, Andreas Lubitz, au cœur de l’enquête. Il y avait de sa part "une volonté de détruire l'avion", a expliqué le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, lors d'une conférence de presse ;
Repris sur le site culturel d'ACUBO.
INFO M6 :CRASH DE L' A320 : " ANDREAS, OUVRE CETTE PORTE " , A CRIE LE COMMANDANT DE BORD !
Par M6 Info | M6info – il y a 1 heure 15 minutes
Selon une source au BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses), l’homme aux commandes de l’Airbus au moment du crash était le copilote qui s'appellerait Andreas. C’est donc le commandant de bord qui est resté bloqué en-dehors du cockpit et qui aurait tenté d’enfoncer la porte blindée, sans succès. Une information confirmée par le procureur de la République de Marseille, Brice Robin.
CONVERSATION NORMALE EN DÉBUT DE VOL
C’est l’examen de la première boîte noire recueillie sur les lieux de l’accident qui met en lumière ce scenario. Selon cette source qui a souhaité garder l’anonymat, on entend les deux pilotes converser normalement en allemand, au début du vol.
Vers 10h30, le commandant de bord quitte le cockpit, sans doute pour se rendre aux toilettes.
Le pilote a tenté ensuite d'entrer de nouveau dans le cockpit, mais la porte était bloquée. Il a essayé de la débloquer, criant le prénom du copilote " ANDREAS, OUVRE CETTE PORTE, OUVRE CETTE PORTE ! " ;
lui a-t-il intimé. C'est ainsi que les enquêteurs ont identifié lequel des deux était aux commandes de l'avion au moment du crash.
UNE VOLONTE DE DÉTRUIRE
Le copilote a actionné volontairement les commandes de descente, de façon qui peut être analysée "comme une volonté de détruire" l'avion, a ajouté le procureur. Brice Robin a précisé qu'il n'avait répondu à aucune des sollicitations du contrôle aérien et qu'il n'avait prononcé aucun mot. Mais, a-t-il ajouté, un bruit de respiration est audible pendant toute la dernière phase du vol, ce qui signifie que le copilote était vivant.
Ecoutez toutes les informations données par Brice Robin.
Ce nouvel élément place la personnalité du copilote, Andreas Lubitz, 28 ans, au cœur de l’enquête. Il était entré chez Lufthansa en 2013 et ne comptait que 630 heures de vol à son actif depuis la fin de sa formation.
ANDREAS LUBITZ, LE COPILOTE
Pourquoi le pilote ou le co-pilote bloqué à l’extérieur n’est pas parvenu à rentrer dans le cockpit ?
Parce que depuis les attentats de 2001, la sécurité du cockpit a été renforcée.
Les portes ne peuvent plus être ouvertes de l’extérieur sauf par un digicode que seuls le pilote et son co-pilote connaissent.
En revanche, il y a également un loquet qui permet de verrouiller la porte blindée de l’intérieur du cockpit. C’est donc ce dispositif qui a sans doute empêché l’ouverture du cockpit avant le crash.
La première boîte noire récupérée sur le lieu du crash est arrivée à Paris mercredi 25 mars.
L'ANALYSE DE LA PREMIERE BOITE NOIRE
Ce type d’appareil emporte à son bord deux boîtes noires. L’une enregistre les paramètres techniques du vol, la seconde grave les conversations et tous les éléments sonores qui se produisent à l’intérieur du cockpit. C’est cette seconde qui est désormais entre les mains des enquêteurs.
Son décryptage peut s’avérer capital dans la recherche des causes du crash et permettra peut-être de comprendre une chronologie pour l’instant opaque.
Pendant plus de huit minutes, l’avion a effectué une descente rapide mais régulière, sans jamais changer de cap. Durant ce laps de temps, aucun message d’alerte de l’équipage ni aucune réponse aux injonctions du contrôle aérien. Pourquoi ? La réponse à cette question est peut-être enfouie dans l’enregistreur de bord.
Les premiers résultats sur la qualité des enregistrements de ce «voice recorder» pourraient être connus en fin de journée.
UNE FOUILLE MINUTIEUSE SUR LE TERRAIN
Ce matin le ballet des hélicoptères doit reprendre sur le site, à près de 2000 mètres d’altitude. Les premiers gendarmes de la section de recherche spécialisée dans les accidents aériens, sont arrivés sur les pentes escarpées où le vol de la compagnie Germanwings s’est disloqué, à flanc de montagne.
Ils sont accompagnés d’enquêteurs spécialisés dans l’identification judiciaire, de praticiens de médecine légale et encadrés par des CRS et des gendarmes du peloton de haute montagne. Au total, ce sont près de 200 hommes qui sont mobilisés. Ils vont pouvoir désormais analyser les débris de la carlingue et leur implantation, la zone crash ayant été «gelée» dès la découverte du drame.
Le long, très long travail d’identification des corps va aussi pouvoir commencer, il prendra probablement plusieurs semaines.
DES HYPOTHÈSES MAIS AUCUNE CERTITUDE
Panne moteur, dépressurisation de l’avion, incendie toxique à bord, intrusion dans le poste de pilotage ? Toutes les hypothèses circulent mais aucune ne s’impose pour l’heure, de l’avis des spécialistes de l’aéronautique.
Seul constat tangible, les débris sont éparpillés sur quelques hectares seulement ce qui exclut pratiquement l’hypothèse d’une explosion en vol.
Le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a cependant indiqué que toutes les pistes restent à l’étude. Celle d’un acte terroriste, n’est certes pas privilégiée, mais à ce stade rien ne permet non plus de l’écarter.
Les investigations vont également s’étendre à l’Espagne et l’Allemagne afin de récupérer toutes les informations sur l’avion et la liste des passagers. Les conditions de l’embarquement seront également étudiées à la loupe.
Le parquet de Marseille est saisi de l'enquête C'est le pôle « accident collectif » qui est en charge du dossier. Le groupe Airbus, constructeur de l’avion a annoncé qu’il allait envoyer une équipe sur place pour apporter leur assistance aux enquêteurs. Des agents de la Lufthansa, société mère de Germanwings doivent également les rejoindre sur le site.
INFO M6
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