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BURKINA FASO : LES MILITAIRES (Lt Col. ZIDA) PROMETTENT UNE TRANSITION CONCERTEE AVEC L'OPPOSITION
du Lundi 03/11/2014 à 12:32
publiée par Maufranc Mongai


Article publié ce matin dans les colonnes de LEXPRESS.FR sur la situation confuse au BURKINA FASO et ;

Repris en ce début de semaine sur le site d'ACUBO pour votre information.


BURKINA FASO : LES MILITAIRES PROMETTENT UNE TRANSITION CONCERTEE AVEC L'OPPOSITION
Par LEXPRESS.fr, publié le 03/11/2014 à 07:46

La situation restait tendue lundi matin au Burkina Faso quelques heures après le coup de force de l'armée qui à coups de gaz lacrymogène et de tirs de sommation a chassé les manifestants contestant sa prise de pouvoir.

En fin de journée elle a renouvelé son engagement à une transition concertée avec toutes les composantes de la société burkinabè, après une rencontre avec les chefs de l'opposition.
Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Isaac Zida, poursuivait également des consultations avec les ambassadeurs de France et des Etats-Unis, représentant deux alliés de poids du Burkina, selon la télévision nationale. La communauté internationale a largement condamné la prise de pouvoir par les militaires.

Après une discussion d'une petite heure avec l'opposition dans l'après-midi, Isaac Zida a tenté de rassurer, déclarant dans un communiqué qu'"un organe de transition sera mis en place avec toutes les composantes qui seront arrêtées par un large consensus, et dont la durée sera précisé". Dans un communiqué distinct, l'armée a annoncé l'allègement du couvre-feu de nuit, s'étendant désormais de minuit à 5 heures du matin, au lieu de 22 heures à 6 heures.

UN AUTRE MORT DANS LES MANIFESTATIONS
La journée a été marquée aussi par la mort d'un jeune homme qui manifestait devant la télévision nationale, tué par une balle perdue, selon l'armée, lorsque les soldats ont dispersé l'attroupement. En début d'après-midi, des soldats du régiment de sécurité présidentielle, unité militaire d'élite dont Isaac Zida était le commandant en second, ont tiré plusieurs rafales en l'air et pris le contrôle du bâtiment de la radio-télévision nationale, la RTB, d'où ils ont chassé une foule de manifestants et évacué le personnel, selon des journalistes de l'AFP. La RTB avait repris ses émissions en début de soirée.

Simultanément, l'armée a investi la place de la Nation, tirant en l'air, lançant des grenades lacrymogènes et faisant fuir les milliers de personnes qui y étaient réunies, selon un journaliste de l'AFP. La foule n'avait cessé dimanche de grossir sur la place, lieu emblématique de l'insurrection populaire qui a poussé le président Blaise Compaoré à la démission vendredi après 27 ans au pouvoir.
Jeudi, des milliers de personnes avaient incendié le Parlement et d'autres bâtiments officiels pour protester contre un projet de révision de la Constitution qui lui aurait permis de prolonger encore son pouvoir. Une trentaine de personnes ont été tuées dans les émeutes, selon l'opposition.

Blaise COMPAORE TRANQUILLE EN COTE D’IVOIRE
Le coup de force militaire de dimanche sonne comme un défi aux Etats-Unis qui avaient appelé, quelques heures plus tôt, "l'armée à transmettre immédiatement le pouvoir aux autorités civiles". Washington, allié privilégié du Burkina dans la lutte contre les djihadistes au Sahel, a également condamné "la tentative de l'armée burkinabè d'imposer sa volonté au peuple". La Constitution burkinabè, que les militaires ont suspendue, prévoit que le président de l'Assemblée nationale assure l'intérim en cas de vacance du pouvoir.
L'Union européenne a quant à elle appelé l'armée burkinabè à respecter les droits fondamentaux de la population, y compris celui de manifester pacifiquement.

Lundi à Addis Abeba, doit se tenir à la mi-journée une réunion du conseil de paix et de sécurité de l'UA consacrée au Burkina. "Nous espérons qu'il y aura une transition conduite par un civil, conforme à l'ordre constitutionnel", afin d'"éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions", a déclaré l'émissaire de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas.

Loin de cette confusion, l'ex-président Compaoré jouit de la tranquillité d'un refuge doré à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire voisine, dirigée par son ami Alassane Ouattara, où il est arrivé vendredi soir et où il loge dans une résidence d'Etat pour les hôtes étrangers.


LEXPRESS.FR
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/burkina-faso-les-militaires-promettent-une-transition-concertee_1617922.html#vfPcxv9slJjAqBqa.99



 
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