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Ukraine: Kiev dénonce la «guerre» Russe dans l’Est; le Conseil de sécurité ONU se réunit en urgence
du Lundi 14/04/2014 à 18:28
publiée par Maufranc Mongai


Article tiré dans" 20 Minutes " de ce matin Lundi 14 avril paru sous la direction de l'AFP et ;
Repris pour votre information en ce début de semaine sur le site culturel culturel d'ACUBO.

Les insurgés armés pro-russes tenaient toujours tête au gouvernement pro-européen lundi dans l'est de l'Ukraine, plus que jamais menacée d'éclatement, après l'expiration de l'ultimatum pour une amnistie offerte par Kiev.

UKRAINE : KIEV DENONCE LA " GUERRE " RUSSE DANS L'EST DU PAYS PENDANT QUE LE CONSEIL DE SECURITE DE L'ONU SE REUNIT EN URGENCE !


MONDE - Moscou a demandé à Kiev de cesser «la guerre contre son propre peuple»...

Le gouvernement ukrainien a déclenché ce dimanche une «opération antiterroriste» dans l'Est contre les insurgés armés pro-russes, Moscou répliquant immédiatement en sommant les autorités pro-européennes de Kiev de cesser «la guerre contre leur propre peuple».

L'ONU a annoncé dans la soirée la réunion en urgence du Conseil de sécurité des Nations unies à huis clos à 2h (heure de Paris) pour évoquer la situation dans l'Est du pays - des «consultations informelles» demandées un peu plus tôt par la Russie.

POURQUOI KIEV HAUSSE LE TON ?

«Le sang a été versé dans la guerre que la Russie livre à l'Ukraine», a affirmé le président ukrainien par intérim Olexandre Tourtchinov dans un discours à la nation dimanche, ajoutant avoir ordonné «une opération antiterroriste de grande envergure avec les forces armées» pour mettre fin à ces troubles.

Attaques visiblement coordonnées samedi

Moscou a aussitôt répliqué en dénonçant «l'ordre criminel de Tourtchinov de recourir à l'armée pour réprimer les protestations» et demandé une réunion «urgente» du Conseil de sécurité de l'ONU.
«C'est de l'Occident que dépend la possibilité d'éviter une guerre civile en Ukraine», a dit un porte-parole de la diplomatie russe.

Une série d'attaques visiblement coordonnées a été lancée samedi dans des villes de l'est russophone de l'Ukraine, région frontalière de la Russie, par des hommes armés, portant souvent des uniformes sans insignes.
Ce regain de tension a fait craindre que Moscou, qui a massé jusqu'à 40.000 hommes à la frontière, ne saisisse ce prétexte pour une intervention, le président Vladimir Poutine ayant promis de défendre «à tout prix» les ressortissants russes dans l'ex-URSS.

Il fait également peser une incertitude sur des pourparlers prévus pour la semaine prochaine afin de tenter de régler la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.

UN MORT ET CINQ BLESSES

Les événements dans l'Est de l'Ukraine rappellent les événements du mois de mars en Crimée, rattachée à la Russie après l'intervention de groupes armés non-identifiés -des militaires russes selon tous les observateurs- et un référendum controversé.
«Nous ne laisserons pas la Russie répéter le scénario de la Crimée», a d'ailleurs promis Olexandre Tourtchinov.

Le patron de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, qui a menacé Moscou de nouvelles sanctions, ont tous deux fait la comparaison avec la Crimée, dénonçant «l'implication» de Moscou dans ces troubles.

Selon le ministre de l'intérieur ukrainien Arsen Avakov, la contre-offensive déclenchée dimanche matin a fait un mort et cinq blessés côté loyaliste et «un nombre indéterminé» de victimes chez les séparatistes.

Elle était, a-t-il dit, concentrée sur Slaviansk, où un groupe armé s'est emparé des locaux de la police et des services de sécurité (SBU), hissant le drapeau russe.

20 Minutes avec AFP




 
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