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| MAZEYA : CES NOIRS QUI REUSSISSENT SUR LA PLANETE BLANCHE |
| du Samedi 20/07/2013 à 12:49 |
| publiée par Dominique LOBELA MOBONDA |
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Article publié par Martin YALALE.
Lu pour vous par Dominique LOBELA
Ces noirs qui réussissent sur la planète blanche
Jelani Aliyu, ingénieur de Sokoto et concepteur du véhicule révolutionnaire de General Motors
Alors que le monde blanc est en tout point défavorable à l’expression du génie noir, il existe quelques exceptions, des extraterrestres qui ont su franchir les barrages idéologiques et contribuer au développement du monde blanc. Doit-on s’en réjouir ? La réponse est simple et ne contient que trois lettres, deux "n" entourant un "o". Cette réponse n’a rien de rabat-joie, oui nous sommes aussi intelligents qu’eux et nous le savons tous très bien, passé ce constat, le fond du problème est bien plus complexe.
Le problème de ces génies noirs est qu’ils contribuent malgré eux au maintient du malheur Afro-Descendant, la réalité est qu’en plus de nous piller nos ressources géologiques, l’occident nous pille nos ressources humaines. En effet, il fait en sorte que l’Afrique ne puisse pas offrir d’environnement favorable à l’épanouissement intellectuel, comparez l’équipe de troposphère, le programme spatial de la République Démocratique du Congo dans lequel une petite dizaine de chercheurs tentent des exploits avec du matériel de débutants, à tout l’arsenal mis en place par les entreprises occidentales pour une simple campagne de communication. Ainsi, les ressources minières ne peuvent pas être transformées sur le continent Africain (qui donc ne peut pas en profiter) et de la même manière, les génies d’Afrique ne disposent pas des infrastructures permettant de transformer l’activité cérébrale en réalisations matérielles.
Lewis Howard Latimer, un inventeur polyvalent
Alors certains diront que l’occident n’est pas responsable de ce qui se passe en Afrique, à cela on peut répondre que cette affirmation est fausse car la question est: qui attise la corruption et surtout qui maintient les corrompus ?
Ce désastre intellectuel peut être illustré par quelques chiffres, par exemple on dénombre plus de médecins Béninois en Ile de France qu’au Bénin, plus frappant encore, les chiffres de l’immigration aux Etats-Unis montrent que le groupe d’immigrés le plus instruit et qui à proportion est le mieux représenté dans les métiers à hautes qualifications sont les Africains subsahariens, très qualifiés mais bien moins exigeants… Quand l’esclavage ne dit pas son nom.
David Blackwell, sacré meilleur mathématicien au monde par le prix John Von Newman
La liste des extraterrestres est très longue et beaucoup plus que beaucoup ne le croient, il y a des prix Nobels, des inventeurs auxquels nous devons beaucoup beaucoup d’autres à qui nous devons beaucoup moins, comme la sinistre inventeuse des produits de défrisage ou les participants au projet Manhattan, il y a des politiciens et diplomates de talents, tant de parcours atypiques sur lesquels nous ne manqueront pas de revenir. Mais dites vous bien une chose, si c’est gens ont eu l’occasion de participer aux "progrès" de l’humanité, c’est parce qu’ils se sont comportés en gentil nègre au service du maître blanc, ils portent peut-être l’étendard du génie noir mais n’en faisons pas des héros car ils sont les symboles de notre soumission.
On voit particulièrement la différence entre le Nigerian à la solde de General Motors qui illustre l’article et Professeur Mohammed Tahirou Barry, pourtant adulé en Asie et qui a découvert un vaccin contre le SIDA mais qui n’a comme par enchantement pas pu trouver le soutient de l’industrie pharmaceutique occidentale qui contrôle la totalité du marché des médicaments sur cette terre. Pourquoi son vaccin a-t-il été boudé ? Parce que la trithérapie rapporte beaucoup aux industriels alors que la bonne santé n’est pas rentable pour ces gens mais aussi parce que le Professeur dans son initiative "tiers-mondiste" a osé contourner l’omnipotence du capital occidental, il a été un vilain nègre et sera puni de décrédibilisation.
Liste dynastique Latin/Bamoun
J’ai pour la première fois évoqué l’écriture Anubienne il y a environ deux mois, à l’époque je l’avais nommée nilo-nigérienne tout en sachant que ce terme était provisoire car pas franchement évocateur et plutôt technique. Ce nouveau type d’écriture se veut fédérateur et polyvalent, fédérateur car il s’agit de dessiner ses idées et non d’écrire les sonorités d’une langue ce qui rend cette écriture universelle, à l’instar des chiffres (1 sera lu "un" par un français, "ein" par un allemand, "one" par un anglais…) ses idéogrammes sont compréhensibles quelle que soit la langue de celui qui les lit. Polyvalent car cette écriture est également composée d’idéogrammes monosyllabes composant les lettres d’un syllabaire consonantique devenant en mode phonétique un rébus capable d’écrire n’importe quelle langue d’Afrique (Arabe, langues européennes, asiatiques et Khoïsan exclues).
Les dernières avancées de mon travail sur cette langue-écriture portent sur la phonétique, la graphie et la grammaire. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous présenter de version finale de cette écriture, même si cela est tout à fait possible j’ai jugé ne pas être à même de décider quels graphèmes devraient être utilisés par l’ensemble de la communauté Afro-descendante tant pour le syllabaire consonantique que pour les idéogrammes purs. Néanmoins, je peux suggérer pour l’écriture des idéogrammes un répertoire de 40 traits simples alors que mon syllabaire consonantique était écrit au moyen de graphèmes ge’ez, méroïtiques et bamoun, c’est alors là que je me suis dit que certains regretteraient l’absence du démotique, du basaa ou encore des adinkras, que d’autres préféreraient que chaque peuple d’Afrique apporte son symbole au syllabaire.
Si je ne peux pour l’heure pas vous présenter d’aperçu graphique pour cette écriture, je peux déjà dire qu’elle prend en compte l’intégralité des phénomènes sonores entendus dans les langues Africaines actuellement classées Niger-Congo, Nilo-Sahariennes et Afro-Asiatiques (langues sémitiques septentrionales exclues), ce qui donne 77 consonnes et 16 voyelles dont 5 voyelles nasales issues du Yoruba en français prononcées "an", "in", "on" les deux dernières n’existent pas en français. L’Anubien est également une langue tonale dans laquelle on distingue quatre tons: bas, moyen, haut et déclinant.
Comme l’écriture Anubienne comporte un mode syllabaire, on peut utiliser les idéogrammes monosyllabes tant pour l’écriture de mots outils qui en lecture normale ont un rôle grammatical mais en lecture phonétique un rôle phonétique. Les 77 consonnes forment la racine du syllabaire et c’est par déformation des graphèmes consonantiques que l’on obtient une syllabe comme en ge’ez ou en méroïtique. Pour compléter, 11 marques peuvent venir transformer la lecture de la syllabe: prenons par exemple la syllabe "BA"
marque 1: indique que la voyelle débute la syllabe ce qui donne "AB"
marque 2: indique que la voyelle entoure la consonne, il ne s’agit plus d’une monosyllabe et on lit "ABA"
marque 3: indique que le ton est bas
marque 4: indique que le ton est moyen (normal)
marque 5: indique que le ton est haut
marque 6: indique que le ton est déclinant
marque 7: indique que la voyelle est longue "BAA"
marque 8: indique que la voyelle est courte "BÀ"
marque 9: confirme que la consonne est seule, sans voyelle "B"
marque 10: ajoute un N devant la syllabe "NBA"
marque 11: ajoute un M devant la syllabe "MBA"
Ce syllabaire offre une infinité de combinaisons phonétiques pour l’écriture des langues Africaines mais également de mots outils pour la langue Anubienne, les 77 consonnes de base sont chacune liées à une catégorie de mots outils (nombre, auxiliaires, prépositions, indicateurs divers). Par exemple, imaginons que la syllabe liée au graphème "B" soit liée à la catégorie nombre. on obtient alors la suite suivante
BA = 1
BE = 2
BI= 3
BO = 4
BU = 5
…
AB = 10
EB = 20
IB = 30
OB = 40
UB= 50
…
ABA = 100
…
NBA = 1000
…
NBAA = 10 000
…
NBAA, ton haut = 100 000
…
MBA = 1 million
…
MBAA = 100 millions
…
MBA, ton haut = 1 milliard
2011 se lira alors
NBE-AB-BA (2000+10+1), Nbeab’ba ou tout simplement Nbeabba, 2012 se dira Nbeabbe, 2013 Nbeabbi et ainsi de suite. 2111 se lira Nbeaba’abba.
L’association syllabe-signification, je pense pourra grandement simplifier l’apprentissage de la langue et l’écriture de celle-ci.
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