Actualités    ACUBO      Au Pays Bomboma Membres - Adhésion Dictionnaire
         
Forum Projets Evènements - Reportages Partenaires - Donnation Contact
Bomboma
pour être publier
 
 
 
 
Bon à savoir ! LE PERIPH’ FETE SES 40 ANS
du Lundi 06/05/2013 à 19:21
publiée par Maufranc Mongai


Article paru dans le Nouvel Observateur avec la signature de l’Agence Française de Presse en date du 25 avril dernier et repris en ce début de semaine pour votre information.

Long ruban de 35km enceignant la capitale, le périphérique a été inauguré le 25 avril par le Premier ministre Pierre Messmer, après 15 ans de travaux. Il est aujourd'hui l'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe, avec un flux de 1,1 million de véhicules par jour (1,3 million d'usagers).


LE PERIPH’ FETE SES 40 ANS

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

Avec 1,3 million d'usagers par jour, le périphérique parisien est l'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe. Et il a encore de beaux jours devant lui.

Nouvel Observateur

Le périphérique parisien, le 4 mars 2013. (WARTNER/20 MINUTES/SIPA)
Faut-il le faire disparaître, ou simplement l'apprivoiser ? A l'heure du Grand Paris, le périphérique, qui fête jeudi ses 40 ans, apparaît plus que jamais comme une frontière à abolir, même si l'heure ne semble plus aux pharaoniques travaux de couverture.

Emblématique des efforts entrepris pour recoudre le tissu urbain entre Paris et sa banlieue, mais pas forcément des solutions qui seront à l'avenir privilégiées, le jardin Anna-Marly, construit sur dalle à la porte de Vanves, sera inauguré jeudi par le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS).

Utile, efficace, incontestablement, le périphérique est aussi rapidement apparu comme une insupportable frontière entre Paris et les 29 communes limitrophes de la Petite Couronne.

FRONTIERE

"Dernière enceinte" faite "de béton, de véhicules, de bruit et de CO2", l'ouvrage est un objet "nuisible et violent", qui isole d'autant plus la capitale qu'il se superpose quasi parfaitement avec la limite administrative entre Paris et sa banlieue, décrivent les architectes Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler ("No Limit, étude prospective de l'insertion urbaine du périphérique de Paris", Editions du Pavillon de l'Arsenal, 2008).

Comment dès lors effacer cette frontière ? Le recouvrement partiel ou total de la boucle de bitume apparaît comme la solution la plus évidente. Le premier programme de couverture est réalisé dès 1975 (création sur dalle, porte des Lilas, du square Léon Frapié). Suit en 1984 la couverture d'une section de 800m, à la ZAC Champerret.

En 2000, trois projets sont inscrits au contrat de plan 2000-2006 signé entre l'Etat et la région - la porte des Lilas, la porte de Vanves (achevé) et la porte Champerret - aujourd'hui suspendu en raison de son coût prohibitif.

Si certains rêvent encore de poursuivre le recouvrement - comme l'adjoint au tourisme Bernard Bros (PRG), qui proposait récemment de construire par dessus le périphérique équipements, monuments et jardins dans le cadre d'une exposition universelle - ces interventions n'ont plus le vent en poupe.

LE TEMPS DES COUVERTURES N'EST PLUS

"Le temps de ces couvertures n'est plus", affirme Pierre Mansat, adjoint en charge des relations avec les collectivités d'Ile-de-France. "La couverture partout ça n'est pas possible et pas souhaitable", renchérit Pierre Alain Trévelo.

A cela, d'abord des raisons techniques et financières : le périphérique est à fleur de sol ou en élévation sur 60% de son parcours, et les réglementations entrées en vigueur après la catastrophe du Mont-Blanc ont fortement renchéri le coût des tunnels.
De façon plus prospective, Alain Trévelo souligne la nécessité de conserver le périphérique comme un espace ouvert.

"On a besoin de transports concentriques, on peut imaginer continuer à circuler pendant longtemps sur cette voie. Dans 20 ou 30 ans, les mobilités auront changé : les véhicules seront moins polluants, il y aura davantage de transports en commun. Le jour où il y aura cela, il sera nécessaire que le périphérique soit une voie de circulation ouverte", explique-t-il.

LIGNE STRUCTURANTE DE LA METROPOLE

Le périphérique est aussi une ligne structurante de la métropole, et un espace vide qu'il importe selon lui de conserver.
A "l'attitude ambulancière" consistant à cacher le périphérique pour effacer ses nuisances, se substitue une approche plus douce, consistant à inventer des solutions adaptées à chaque portion du périph : création d'un immeuble-pont et de passerelles, comme à la porte de Vincennes, "gainage" du périphérique par une forêt linéaire (ZAC Claude Bernard), aménagement d'un espace public sous le périphérique en viaduc (porte Pouchet).

Ainsi le périphérique devient-il le lieu de nouvelles "centralités", espaces de rencontres et d'activités, méritant de moins en moins son nom de baptême.

NOUVEL OBSERVATEUR



 
Pour REAGIR à cette news connectez-vous. (si déjà Membre), sinon rejoignez nous



Soyez le premier à réagir à cette news.

Retour