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Le " Hasa " en question !
du Lundi 05/05/2008 à 22:02
publiée par Maufranc Mongai




Il est de coutume d’affirmer que la sociologie est structurée selon deux conceptions : le paradigme individualiste, dont le père fondateur est Max Weber, et le paradigme holiste, initié par Emile Durkheim.
La thèse de Weber est celle de l’individualisme méthodologique qui consiste à expliquer les faits sociaux à partir des comportements individuels (à l’inverse du Holisme). Dans ses nombreux ouvrages comme « Le Savant et le Politique » (1919) ou encore « Economie et Société » (1922), Weber trouve que l’individu agit selon des valeurs et il ne se contente pas de réagir aux stimulations de l’environnement.
De son côté, Durkheim, dans un article publié en 1898 dans son livre intitulé « L’Individualisme et les Intellectuels », distingue l’Individualisme de l’Utilitarisme, en faisant de l’un le contraire de l’autre. Certes, selon Durkheim, on peut concevoir qu’un individu isolé, considéré analytiquement, soit motivé par son intérêt bien compris. Mais dès lors qu’il est inséré dans une société, constituée, comme le sont toutes les sociétés, par une culture morale, la coercition qui s’exerce sur lui est génératrice en lui de sentiments moraux qui s’opposent (avec succès) à l’hégémonie de son intérêt en tant que déterminant de sa conduite sociale.

Eu égard à tout ce qui précède, je me propose de lancer un autre débat sur le rôle que doit jouer le « moi individuel » au sein de la société comme « un groupe bien précis, la famille, le peuple, la nation, l’ensemble des personnes se trouvant autour d’une valeur commune, culturelle, religieuse, démocratique … ».
Quelle place ai-je envie d’accorder - et de voir reconnaître – à mon individualité ?
Quelles concessions suis-je prêt à faire aux autres ?
Quels efforts suis-je prêt à consentir pour sacrifier mon individualisme au profit du groupe ?
Quel pouvoir et quelle place suis-je prêt à accorder au groupe (exemple ACUBO) ?
En conclusion, certains auteurs, comme Durkheim rapprochent l’individualisme avec le principe démocratique, mais plutôt pour dénoncer le premier comme étant un effet pervers du second (la démocratie, en offrant à chacun la liberté, le droit, le confort…tend à désengager l’individu de la réalité et à générer une forme de « j’en-foutisme = hasa » destructeur.

P.S. Veuillez trouver en pièce jointe, l'intégralité de l'article.

Maufranc MONGAI
Président ACUBO







 
Cliquez ici pour télécharger le fichier "Quelle place pour le Hasa.doc" qui est joint à la news.
 
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